JO M : Logiquement, ce sera le Brésil, par François Dasriaux sur Handzone
C’est vers un quart de finale contre le pays hôte que, normalement, se dirigent maintenant les Bleus. A la faveur de leur victoire 33-30 sur le Danemark, les Tricolores savent maintenant et ce avant que le Brésil – Suède se joue que c’est une ambiance de feu qui les attend mercredi. Enfin si les Croates ne se disent pas que le Brésil vaut mieux que la Pologne et sabordent leur match face à la Tunisie dans la nuit.
Mais pour ce qui a été du match contre le Danemark, cela s’est joué beaucoup plus dans feutré et parfois dans les sourires et les échanges entre deux collectifs qui commencent à se connaître sur le bout des doigts. Enfin pour ce qui était des Bleus, on était quand même dans un 7 un peu surprise… Kentin Mahé, Timothey N’Guessan, Luka Karabatic, Daniel Narcisse et Valentin Porte formaient l’escouade offensive et dans les buts Vincent Gérard était entré au relais de Thierry Omeyer. Pas de Guigou, Abalo, Nikola Karabatic et Sorhaindo pour commencer le match et cela relevait quand même de la surprise. Et logiquement il fallait un peu de temps pour que ce 7 se mette en route, trouve les bons réglages... Le Danemark en profitait pour prendre les commandes de la partie et ce malgré déjà une petite pluie d’exclusions qui leur tombait dessus. Il fallait attendre que Vincent Gérard se mette à bien lire les impacts de shoot pour que la France passe devant. Kentin Mahé était dans tous les bons coups ! Lui qui avait un peu de mal depuis le début de la compétition à exister derrière Michael Guigou allait en profiter pour se lancer dans un de ses matches les plus aboutis en équipe de France. Avec lui, Timothey N’Guessan trouvait la faille, Daniel Narcisse faisait jouer tout ce beau monde sans oublier d’être dangereux en permanence et il l’était plutôt deux fois qu’une. Résultat, les Bleus avaient mis la main sur le match avant que l’ancien Raphaëllois Morten Olsen se lance dans un show dont il a le secret avec quelques tirs venus d’ailleurs qui permettait au Danemark de ne pas sombrer sur la fin de première période. + 1 à la pause, tout cela restait quand même un peu fragile et le début de seconde période allait vite le montrer…
En même pas 5 minutes, les Français encaissaient un 5-1 qui mettait le Danemark confortablement en tête ! Le duo Svan Hansen – Mortensen se régalait au shoot sur les ailes, Mikkel Hansen baladait son bras magique quand il voulait où il voulait et défensivement les Tricolores n’y étaient plus du tout. Il fallait trouver le taulier pour remettre tout son monde sur les bons rails, et Daniel Narcisse s’y mettait avec brio et réussite. Tirs de loin, 1x1 ravageurs, décalages millimétrés, tout y passait, rappelant aux Danois son show de janvier 2014 en finale de l’Euro sur leurs terres. Ragaillardis, les Bleus trouvaient en plus de précieux relais. Thierry Omeyer entrait pour faire les quelques arrêts déterminants, Nikola Karabatic amenait sa percussion et son sens du défi et peu à peu le Danemark tombait dans le compliqué pour ne pas dire le pas terrible. C’est en lâchant beaucoup trop de ballons que les rouges et blancs vont creuser leur tombe sur ce match. Pas moins de 17 pertes de balles au total ce qui est énorme en masculin et bien évidemment, avec la règle du jeu en supériorité numérique provoque des buts faciles, même si par deux fois les français vont complètement louper la cible du but vide. A force de mettre les ballons en touche, logiquement la France va finir par en profiter plutôt deux fois qu’une. Même si Adrien Dipanda éclatait l’arcade de Mikkel Hansen sur son 3° passage en force, même si Damgaard tentait quelques tirs sortis de nulle part dont il a le secret, le match avait choisi son chef, il était bleu et cela lui offrait un quart de finale annoncé comme torride.
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