LSL: Montpellier n'a vraiment plus le choix par Yves Michel sur Handzone
Ce jeudi, Montpellier se déplace à Chambéry, chez l'actuel leader. L'affiche oppose une formation savoyarde à qui tout réussit à des Héraultais en plein fiasco européen. Le sacre de Cologne est bien loin, un choix est à faire pour sauver ce qui peut encore l'être. Cette 11ème journée de championnat d'élite est aussi piégeuse pour Nantes et Nîmes qui se déplacent à St Raphaël et Dunkerque alors que le PSG devra passer l'obstacle Cesson.
par Yves MICHEL
N’est-il pas temps pour Montpellier de se rendre à l’évidence ? Que courir deux lièvres en même temps n’est plus à sa portée. Que la faiblesse de son banc, l’inefficacité de certains et l’accumulation des blessures pèsent sur la régularité de la performance. Si mathématiquement, l’espoir de raccrocher le wagon des six qualifiés pour les 8èmes de Ligue des Champions est encore possible, la nécessité de se concentrer sur les compétitions domestiques et tirer sans doute un trait sur l’épreuve européenne ne s’impose-t-elle pas ? « Ce n’est pas le genre de la maison », nous avait rétorqué Valentin Porte au soir du pénible succès à Ivry. Sauf que le Montpellier de la saison passée capable de gérer deux fronts en même temps, n’est plus que l’ombre de lui-même. Qu’au lendemain du titre obtenu tout à fait légitimement à Cologne, une remise en question était nécessaire et qu’elle n’a pas été faite. Que penser qu’avec les mêmes éléments (à une exception près), il serait possible de renouveler un parcours similaire, était une erreur manifeste. Montpellier digère mal de se retrouver dans le groupe le plus difficile de la Ligue des Champions avec Barcelone, Kielce, Vardar, Rhein Neckar Löwen et Veszprém, alors qu’un an plus tôt, les Héraultais se frottaient à Metalurg, Zaporozhye, Besiktas, Chekhov ou Leon. Les écueils étaient moins nombreux et la gestion plus aisée. L’humiliation suprême est survenue dimanche lorsqu’un gamin de 18 ans a inscrit à Bougnol dans les cinq dernières secondes, le but de la victoire (son 28ème en 9 rencontres) pour Kristianstad. Valter Schrintz est une pépite du handball suédois. Il fait partie de la sélection nationale couronnée cet été lors de l’Euro des U18 en Croatie et a également été désigné meilleur ailier droit de la compétition. Sa roucoulette qui a complètement surpris Vincent Gérard est lourde de conséquences. Au vu de ce match, le MHB ne mérite pas d’aller plus loin. En conférence de presse, Patrice Canayer a parlé de « faute professionnelle », d’ « échec total » pour caractériser l’ensemble des résultats sur la Ligue des Champions et l’entraîneur de s’excuser auprès des supporters et de tous les soutiens pour ce qui est proposé. Désormais, l’urgence de se concentrer sur l’essentiel s’impose. Il ne faudrait pas que le fiasco européen déteigne sur ce qui reste à préserver. A commencer par le championnat et les trois semaines décisives à négocier avant la trêve. D’ici Noël, les Héraultais se déplacent à Chambéry et recevront successivement St Raphaël, Paris (match en retard de la 7ème journée) et Nîmes. Soit 4 formations du Top 6. Jeudi en Savoie, Patrice Canayer rendra une visite à celui qui a été son adjoint durant trois saisons jusqu’à l’été dernier. Erick Mathé a eu le temps d’observer, d’anticiper, de décortiquer les faits et gestes de son mentor. Son équipe a réussi le tour de force d’avoir triomphé en terre nantaise et d’être restée invaincue depuis le début de la saison (un seul point concédé face à St Raphaël). Elle devra encore une fois démontrer que son classement n’est pas usurpé et qu’un succès face au MHB validerait encore un peu plus son début d’exercice. Surtout une semaine avant de se déplacer à… Paris. Montpelier n’a certainement pas dit son dernier mot. Au moins en championnat et dans les coupes nationales. Enfin… tout le monde l’espère. Et pas que dans l’Hérault.
Daniel Costantini a le recul nécessaire et la légitimité pour analyser la tournure des évènements. L’ancien patron de l’équipe de France respecte au plus haut point le travail effectué depuis presque 25 ans par Patrice Canayer à Montpellier. Il n’en garde pas moins son esprit critique à l’égard de ce qui ne fonctionne pas depuis septembre au sein de la formation héraultaise.
Malgré le titre européen, une remise en question aurait elle du être faite après Cologne ?
Montpellier n’a pas changé une équipe qui venait de gagner et le départ de Fabregas n’a pas été mesuré à sa juste valeur. Notamment sur le plan défensif parce que la catastrophe se situe bien dans ce secteur-là. Ils marquent des buts à tout le monde mais se font traverser de part en part. Il m’est arrivé par le passé de virer des gars avant qu’ils ne soient cramés, on me l'a parfois reproché mais pendant 15 ans, le renouvellement nous a permis de durer.
Il y a donc un défaut d’appréciation en début de saison…
L’analyse qui a été faite ne tenait pas assez compte du contexte surtout avec cette poule de Ligue des Champions qui est la plus relevée. Même Kristianstad a montré sa force.
"J'ai l'impression que Montpellier va vivre une année blanche"
Pour lire le suite de l'article cliquez sur le lien ci-dessous
/https%3A%2F%2Fwww.handzone.net%2Fupload%2Fnews%2F34%2F64434_big.jpg)
Handzone : toute l'actualité du handball, en français !
Handzone : toute l'actualité du Handball, l'intégralité des stats du championnat français, les dernières nouvelles des joueurs et des équipes.
https://www.handzone.net/asp.net/main.news/news.aspx?id=64434