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Publié par fean73

LSL: Johannes Marescot, capital jeunesse de Chambéry par Yves Michel sur Handzone

Chambéry trace son sillon et aux côtés du très convoité Melvyn Richardson, Johannes Marescot est un joueur en devenir. A l'image de l'équipe savoyarde, le jeune pivot est dans une dynamique très prometteuse. La 10ème journée de Lidl Star Ligue peut encore réserver quelques surprises. Nantes, St Raphaël et Montpellier qui reçoivent, restent pourtant à la traine d'un PSG pour l'instant, intouchable.

par Yves MICHEL

Johannes Marescot... ce sont les autres qui en parlent le mieux. A commencer par le directeur du centre de formation de Chambéry, intarissable sur le joueur qu'il a vu progresser. «Quand avec "Boule", on l’a fait venir, on était sûr de notre coup, martèle Bertrand Pachoud. Il a des qualités naturelles qui lui ont permis d’arriver là où il est mais c’est aussi un monstre de travail. Il a une exigence envers lui-même qu’il n’a peut-être pas toujours eu au début de sa formation mais depuis qu’il est passé pro, son hygiène de vie est irréprochable.» Né à Caen où il ne restera même pas deux ans, l’intéressé a passé son enfance dans le Béarn, dans une région où le rugby est pourtant roi. Mais c’est le hand qui a sa préférence. Au point de gravir tous les échelons et à 17 ans, débarquer à Chambéry. Ses qualités morphologiques vont très vite l'orienter vers le poste de pivot« Tout en jouant avec la réserve, je participais aux entraînements avec la D1, raconte Johannes. Mais la concurrence était rude, d’autant que Bertrand Gille avait fait son retour au club. Il y avait aussi Pierre (Paturel) et Greg (Detrez). Je me suis accroché mais dès ma 1ère année pro, j’ai accepté d’être prêté à Valence (D2) pour prendre un peu plus de maturité. » L’apprentissage se poursuit, à la dure puisque les Drômois ne parviennent à se maintenir que lors de l’ultime journée. Le "petit" peut dès lors, rentrer au bercail. Avant cela, durant l’été, il fait un crochet par le Brésil pour le championnat du Monde juniors. Les Tricolores vont réaliser un parcours sans faille mais pour lui, l’aventure se termine en queue de poisson, privé d’apothéose pour avoir jeté une bouteille d’eau vers des joueurs égyptiens à l’issue de la demi-finale. «Quand j’ai mesuré les proportions que cela prenait, j’ai vraiment regretté ce geste. On apprend toujours de ses erreurs, ce jour-là, j’ai pété un câble car je n’ai pas accepté certaines attitudes de nos adversaires. Ne pas avoir participé à la finale a été une de mes plus grandes frustrations, même si avec les gars, j’ai vécu une aventure inoubliable. On n’était certainement pas favoris et on est arrivé au bout. » A partir de ce moment, rien ne peut plus l’arrêter dans son dépassement de soi, dans sa volonté de donner le meilleur. Cette saison est sans doute la bonne, celle où il est attendu au tournant, où se négocie aussi une éventuelle prolongation de contrat dans une structure où il se sent à son aise et où il aimerait rester. « Après une blessure à l’épaule en fin de prépa, je suis revenu après le match contre Dijon (en coupe de la Ligue). Pierre Paturel avait une gêne à la cheville donc j’ai bénéficié d’un peu plus de temps de jeu. Bertrand Gille (désormais chargé du développement du club chambérien) m’a conseillé de profiter de la moindre miette, c’est ce que j’ai fait. La saison passée, souvent je me morfondais quand on me laissait sur le banc. Je pense avoir passé un cap. Peu importe la durée, même si je n’entre que pour 50 secondes, je lâche tout.» Et le changement est payant puisqu’à l’image de l’équipe, les dernières prestations (succès à Aix, contre St Raphaël et à Cesson) sont probantes. Avant la trêve internationale et un dernier déplacement à Montpellier, le calendrier peut être favorable (Sélestat, Toulouse, Nîmes). « 4 points sur 8 est vraiment le minimum auquel on peut prétendre si on veut garder notre position au classement. Attention ce mercredi à Sélestat. Au bout d’un moment, ils vont finir par avoir un déclic, il ne faut pas que cela soit chez nous ! » Le pivot dont Bertrand Pachoud loue « la vitesse de déplacement, la pertinence du shoot et la façon de fondre sur l’impact » commence à 22 ans, à ne laisser personne insensible. Certainement pas ceux qui apprécient les combattants et qui ont en charge des destinées plus… nationales. 

LSL: Johannes Marescot, capital jeunesse de Chambéry par Yves Michel sur Handzone

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LSL: Johannes Marescot, capital jeunesse de Chambéry par Yves Michel sur Handzone
LSL: Johannes Marescot, capital jeunesse de Chambéry par Yves Michel sur Handzone

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