Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Catégories

Archives

Publié par fean73

JO M : Après l'Islande, la Suède, place au Danemark, par François Dasriaux

Les Français savent qui ils joueront dimanche à 20h30 en finale des JO 2016. Ce sera le Danemark pour une fois de plus des retrouvailles entre deux équipes qui ne se quittent plus guère depuis quelques saisons. On va finir par croire que les Bleus sont abonnés aux équipes nordiques, après l’Islande en 2008, la Suède en 2012, en 2016, ce sera le Danemark qui a fini par prendre le dessus sur la Pologne.

Car dans cette deuxième demi-finale, rien n’a été simple du début jusqu’à la fin pour un Danemark que beaucoup voyaient pourtant se promener un peu face à cette Pologne revenue de nulle part dans cette compétition. Mais c’était sans compter sur deux paramètres. Un gardien polonais du nom de Piotr Wyszomirski qui allait pendant 45 minutes arrêter tout ce qui pouvait l’être en s’opposant 19 fois aux tentatives danoises. Il va finir le temps réglementaire à plus de 50% d’arrêt et permettre à ses couleurs de tenir en respect un Danemark pas trop inventif dans le jeu. Car en second paramètre de ce match, il y avait un jeu danois assez pauvre tactiquement et qui tourne vraiment trop autour de quelques joueurs. En bref hormis le bras fabuleux de Mikkel Hansen mais qui ne va trouver la mire que 8/16 dans le jeu et un Morten Olsen un peu insolent de réussite en début de match et sur la prolongation, le reste est apparu assez pauvre et surtout avec des erreurs techniques bien étonnantes pour de tels joueurs de ballon. Mais comme en face on n’a guère fait mieux avec la bagatelle de 14 pertes de balles sur le match, logiquement tout ce beau monde s’est regardé dans le blanc des yeux pendant 70 minutes. Là aussi un bras hors norme avec celui de Karol Bielecki. Un ailier Michal Daszek qui lui va avoir une réussite étonnante avec notamment ce but à la dernière seconde du temps réglementaire avec un costal lâché du coin des 9 mètres et qui crucifiait un Niklas Landin en plein lucarne coin long. Niklas Landin, va être d’ailleurs le héros heureux et malheureux de ce match pour le Danemark. Royal en début de partie ou il va martyriser tous les tireurs polonais et permettre à se couleurs de se détacher très vite au score. Il va passer les 50 minutes suivantes à regarder les ballons filer dans ses buts avant de ressortir de sa boîte pour les 10 minutes de la prolongation pour de nouveau être décisif. Mais c’est ce que l’on demande à un gardien, de faire les arrêts qui comptent. On peut juste se dire qu’avec quelques arrêts dans le temps réglementaire en plus, la prolongation aurait un luxe dont aurait pu se passer le Danemark.

JO M : Après l'Islande, la Suède, place au Danemark, par François Dasriaux

Maintenant, la tension de la demi-finale est passée, et face à la France, les Danois savent pertinemment que s’ils ne se lâchent pas complètement dans le jeu, ils risquent d’aller vers une nouvelle désillusion en finale. Et ils peuvent le faire, cela s’est vu par moment, de rares instants, très vite suivis d’un retour à du beaucoup moins bon. Mais que les Bleus ne se leurrent pas, il serait étonnant que les Danois remettent le couvert dimanche soir avec une attaque aussi poussive. Une chose est sure, c’est que si le France – Allemagne a été intense et que les Bleus ont dû puiser dans les réserves pour s’imposer sur le fil face à la Mannschaft. Les Danois, eux, ont eu 70 minutes de jeu au lieu de 60 et que question intensité, aller défier les double-mètres et les quintaux polonais pendant plus d’une heure, cela fini aussi par épuiser. Et comme les rotations, malgré le retour dans le jeu positif de Kasper Sondergaard, ne sont pas légion, inévitablement ces 10 minutes supplémentaires vont devoir être digérées par tout le collectif du Danemark.

Pour lire la suite de l'article de François sur Handzone, cliquez sur le lien ci-dessous

JO M : Après l'Islande, la Suède, place au Danemark, par François Dasriaux
JO M : Après l'Islande, la Suède, place au Danemark, par François Dasriaux

Commenter cet article