CDF CHAMBERY - NANTES le résumé du match par Emilie des Fondus

Une fin de match étourdissante quoiqu’un brin stressante, un Phare copieusement garni survolté et, à la conclusion d’une folle soirée dominicale, une qualification des plus méritées que les Chambériens sont allés chercher au bout de l’effort… Ce face à face entre Chambéry et Nantes, troisième du nom cette saison, était porteur de belles promesses pour ce quart de finale de coupe de France. Promesses tenues…

Si les Nantais s’offraient le droit le droit d’ouvrir la marque, ils n’avaient guère le loisir de prendre leurs aises aux commandes de la rencontre. Juste le temps pour Fahrudin de lancer son one-man-show aux pénaltys, avant qu’Alexandre (6 buts) ne vienne leur confisquer définitivement les rênes du match (2-1, 4e). Queido, Alejandro et Niko ne se privaient pas pour engranger les buts, et comme, dans le même temps, Julien (11 arrêts) bouclait sa cage à double tour, l’écart croissait régulièrement (5-3, 9e ; 7-4, 12e ; 12-9, 20e). Les Chambériens se faisaient plaisir sur le terrain, et public et supporters avaient de quoi apprécier le spectacle depuis les tribunes (15-12, 24e ; 17-13, 26e). Gerdas (7 buts), très percutant, peaufinait la belle première mi-temps des locaux, et, sur trois buts de rang, renvoyait au vestiaire des Chambériens qui pouvaient avoir le sourire, après avoir trouvé la faille rien moins que 20 fois en trente minutes face aux Ligériens (20-15, 30e).

Une performance offensive de choix qui trouvait son écho en début de seconde période. Si les visiteurs affichaient d’autres velléités, les Savoyards parvenaient malgré tout à ajouter une longueur supplémentaire à leur avantage (23-17, 35e). C’est alors que la belle machine jaune et noire se montrait quelque peu souffreteuse. Un petit trou d’air qui permettait aux joueurs de Loire-Atlantique d’infliger un 5-0 à leurs hôtes du jour (23-22, 40e), avant de revenir à hauteur (24-24, 43e). Une égalisation inéluctable qui jetait un léger froid sur l’ambiance surchauffée du Phare. Une petite brise printanière qui repartait bien vite sous d’autres cieux, car on était loin du chant du cygne pour les Chambériens, lesquels serraient les dents, resserraient les rangs et repartaient de plus belle à l’assaut des cages nantaises. A l’image d’un Fahrudin étincelant, impérial sur les jets de 7 mètres (7/7), qui conjuguait son match au presque parfait et s’octroyait 13 buts à la douzaine sur la durée du match. Le dernier quart d’heure était étouffant, mais les Jaune et noirs parvenaient sans paniquer à reprendre quelques longueurs d’avance sur leurs vis-à-vis (27-25, 46e ; 27-27, 47e ; 30-28, 51e ; 34-30, 57e). Et si les Nantais tentaient leur va-tout jusqu’au bout (34-32, 58e), devant un Phare debout, Gerdas se faisait fort, en 13 secondes chrono et deux frappes acérées, de réduire à néant les dernières illusions des tenants de la coupe et d’expédier pour de bon les Savoyards en demi-finale (36-33, 60e). A une marche de l’Accor hôtel Arena, une marche que les Chambériens auront à cœur de franchir devant leur public début avril. Voilà les Montpelliérains, attendus de ballon ferme au Phare pour la demi-finale, prévenus…