La passion de Grégoire Detrez
« Nîmes est ma ville de cœur. Même si je n’y suis pas né, je me sentirais toujours Nîmois. J’y ai passé 27 ans de ma vie. Je suis avant tout passionné par l’histoire donc je me penche forcément sur l’histoire de ma ville d’adoption (Grégoire est né à Clermont-Ferrand, ndlr). Cette une ville de taille idéale où il fait bon vivre. Culturellement, les monuments historiques jonchent la cité. Des constructions minimes en passant pas les édifices exceptionnels comme les Arènes ou la Maison Carrée. Une visite touristique réputée et symptomatique de cette richesse culturelle se nomme : « Nîmes la tête en l’air » Dès que je peux descendre dans cette ville, j’en profite. Ma copine vit là bas. Malhreusement, je manque de temps pour profiter davantage de tous les charmes. Depuis que je l’ai quittée pour des raisons professionnelles, à chaque retour, je la trouve extraordinaire. C’est un sentiment naturel né du fait de mon exil.
Ma famille et mes amis habitent là bas. Retourner vivre dans cette ville me tente mais je ne sais pas ce que l’avenir me réserve, ce que l’on me proposera en termes de fin de carrière et de reconversion.
La spécialité culinaire nîmoise est la brandade de morue (met à base de cabillaud et d’huile d’olive, ndlr). J’affectionne ce plat comme je me sens toujours Nîmois et que je suis attaché à la richesse gastronomique locale mais j’aime la cuisine en générale.
La particularité de Nîmes et ce qui fait son charme et entretient sa réputation c’est par-dessus tout la feria. C’est une semaine ou cinq jours de pure fête où la ville est en effervescence. Je prends plaisir à retrouver mes amis et ensemble on réalise un parcours prédéfinit à l’avance. La corrida fait partie aussi de l’événement. Je peux comprendre qu’on puisse ne pas apprécier cette tradition comme je comprends très bien les fans invétérés. J’ai été bercé dans ce milieu. Petit, je m’amusais à jouer au torero ou au taureau. La feria c’est une atmosphère bien particulière. Au lycée, je me souviens de cette ébullition qui précède l’événement. Je sentais l’ambiance s’électriser, l’atmosphère monter avec les stands petit à petit installés une semaine avant la feria. Beaucoup de personnes évacuent leur pression, lâchent une année de frustration en profitant pleinement de la feria."
Source Fédération Française Handball.
Photos archive = JP Riboli