© 123 Savoie
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Né le 27 juin 1983, le chambérien Julien Grandjean est un nageur
hors norme. Atteint d’une arthrogrypose non évolutive (atrophie des muscles) à la naissance, Julien, qui est un passionné de sport, découvre une
passion pour l’eau dès l’âge de 5 ou 6 ans et se lance dans la compétition à 11 ans avec l’Elan Chambérien. Depuis, le nageur handisport est déjà
multiple champion de France dans la catégorie S1, la plus lourdement handicapée. Pourtant, à force de travailler dans l'eau, Julien a su adapter sa façon
de nager à son handicap, de manière à être le plus efficace. En 2009, après un
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titre de champion de France handisport des 50 et 100 mètres nage libre, l’athlète chambérien a décidé de mettre un terme à sa carrière sur cette très
belle performance. Julien était également nominé pour les Trophées de Savoie 2010, qui se sont déroulés le 5 mars 2010.
Après avoir déjà relevé le défi de traverser le lac d’Aiguebelette en largeur, Julien s’est donné comme défi pour 2010, celui de traverser le même lac,
mais dans sa longueur.
123 Savoie a rencontré Julien Grandjean, et vous invite à découvrir les facettes de cet athlète au grand cœur, qui nous donne là une très belle leçon de vie.
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titre de champion de France handisport des 50 et 100 mètres nage libre, l’athlète chambérien a décidé de mettre un terme à sa carrière sur cette très belle
performance. Julien était également nominé pour les Trophées de Savoie 2010, qui se sont déroulés le 5 mars 2010.
Après avoir déjà relevé le défi de traverser le lac d’Aiguebelette en largeur, Julien s’est donné comme défi pour 2010, celui de traverser le même lac, mais dans sa
longueur.
123 Savoie a rencontré Julien Grandjean, et vous invite à découvrir les facettes de cet athlète au grand cœur, qui nous donne là une très belle leçon de vie.
Si vous étiez un événement, vous seriez... ?
Julien : Je serais les JO, car c’est le rêve de tous les sportifs d’y participer.
Si vous étiez une couleur, vous seriez... ?
Julien : Je serais le bleu. Cette couleur représente la clarté, la couleur de l’eau... de la mer.
Si vous étiez une fleur, vous seriez... ?
Julien : Je serais l’orchidée… car j’aime bien cette fleur.
Si vous étiez une émission de télévision, vous seriez... ?
Julien : Je serais une émission sportive… Tout ça par passion.
Si vous étiez un sentiment, vous seriez... ?
Julien :
Je serais le bonheur. Pourquoi ? ….
No comment…
Si vous étiez un ou une artiste, vous seriez... ?
Julien : Je serais Gad Elmaleh. C’est un artiste qui me fait beaucoup rire.
Si vous étiez une chanson, vous seriez… ?
Julien : Je serais des chansons à texte, car elles représentent deux symboles pour moi, la joie de vivre et l’amour .
Si vous étiez un personnage célèbre, vous seriez... ?
Julien : Je serais Jackson Richardson, car c’est un grand champion, d’une grande simplicité.
Si vous étiez un instrument de musique, vous seriez... ?
Julien : Je serais une guitare, en souvenir de soirées mémorables autour de celle-ci.
Si vous étiez un film, vous seriez... ?
Julien : Je serais "Les bronzés font du ski"… Grand film culte.
Si vous étiez un livre ou un journal, vous seriez....
Julien : Je serais le journal l’Equipe. Et ne me demandez pas pourquoi ?
Si vous étiez un animal, vous seriez.... ?
Julien : Je serais un cheval. J’adore les courses hippiques.
Si vous étiez un sport, vous seriez.... ?
Julien : Je serais la natation. C’est une pratique dans laquelle je me sens bien et où il n’y a pas de barrières.
Si vous étiez votre mot préféré, vous seriez... ?
Julien : Je serais sourire, car il faut toujours l’avoir.
Si vous étiez un héros ou personnage imaginaire, vous seriez... ?
Julien : Je serais Jack Bauer, de 24h Chrono.
Si vous étiez un don ou un pouvoir, vous seriez... ?
Julien : Je serais Que du bonheur et ne rien changer.
Si vous étiez une devise, vous seriez... ?
Julien : Je serais "Ne rien lâcher". C’est ma phrase et me correspond bien, car malgré l’handicap, nous pouvons vivre normalement et avoir des activités comme tout
un chacun.
Julien, notre entretien arrive à terme. Si vous aviez une phrase ou une
conclusion à me donner, ce serait… ?
Julien : Hé bien se serait : "Quand on veut… on peut !"
Propos recueillis
par Sergio Palumbo
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