Chambéry ne lâchera pas Simon Mayayo..!
Blessé aux ligaments, Simon Mayayo reste à Chambéry, qui ne laissera pas tomber son joueur dans cette période délicate
Mardi 15 novembre, Simon Mayayo participe à l'entraînement des pros, comme il en a l'habitude. Lors d'une action, une petite poussette le déséquilibre, il tombe sur son genou droit et c'est la catastrophe. « J'ai entendu craquer, se souvient Simon, et là j'ai eu peur. Mes Coéquipier pros Barachet et Paty, qui ont déjà connu ce genre de blessure, m'ont tout de suite prévenu de la gravité. L'IRM passé dans la foulée n'a pas manqué de le confirmer. Je n'avais pas trop peur dans la mesure où je pouvais marcher presque normalement. Et pourtant. »
Encore un coup dur pour Simon Mayayo, qui voit cette fois sa saison stoppée brutalement, victime donc d'une rupture du ligament interne du genou droit. « Je suis à l'arrêt jusqu'en août ou septembre, précise le joueur aubois. Maintenant place à la rééducation, une période délicate physiquement, qui débutera le 2 janvier à Chambéry avec Stéphane Mahot, le kiné des pros. Je vous garantis que je reviendrai encore plus fort physiquement. »
Simon Mayayo a été opéré à Lyon par le docteur Sonnery-Cottet, un spécialiste bien connu des grands sportifs, qui a déjà remis sur pieds Gourcuff ou Alonzo
Un an de plus au centre de formation
Personne n'en doute lorsque l'on connaît la volonté du gaillard et encore moins son club qui ne le laissera certainement pas tomber dans ces moments difficiles. Il est vrai que Simon effectuait sa dernière année au centre de formation, d'où cette angoisse légitime sur son avenir.
« Les dirigeants m'avaient dit que si ma dernière saison au centre était bonne, ils me faisaient signer un contrat pro. C'était plutôt bien parti avec une préparation à l'Europe, une participation au trophée des Champions à Barcelone et les premiers matches en D1, trois mois plutôt encourageants. »
Mais en novembre, la tuile et les questions qui se posent. « Le club m'offre un an de plus au centre, se réjouit-il, je peux voir plus sereinement les mois qui arrivent. Peu de clubs auraient eu ce geste », conclut Simon Mayayo, qui caresse un rêve pour 2012, « faire une belle saison et surtout complète. »
Source " l'Est-éclair du 27 décembre 2011 "
Michel GASSE / cliché : JPR