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Publié par fean73

Trois questions à Claude Onesta

Missionné en septembre 2017 par la précédente ministre des sports d’alors, Laura Flessel, Claude Onesta était chargé de réfléchir à la haute performance. Après avoir rendu son rapport en janvier 2018, il a logiquement intégré, sur proposition de l’actuelle ministre des sports, Roxana Maracineanu, la toute nouvelle Agence Nationale du Sport créée le 24 avril dernier, en tant que Manager Général de la Haute Performance. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France masculine est intervenu lors de l’assemblée générale de la FFHandball pour présenter l’Agence Nationale du Sport.

Comment s’inscrit la nouvelle Agence Nationale du Sport dans le panorama du sport français ?
L’agence n’a pas été créée pour le plaisir de la créer mais bien à partir d’un travail d’analyse qui a essayé d’identifier les problèmes à résoudre. Nous avons pensé que sortir du seul prisme administratif était sûrement un élément de réponse. La particularité de l’Agence Nationale du Sport est d’associer l’ensemble des acteurs du sport dans la gouvernance : l’État, le mouvement sportif, les collectivités territoriales et le monde économique. Ce modèle est novateur et permet de réfléchir ensemble à la politique du sport français et de ne pas subir, en permanence, la seule vision de l’État. L’activité de l’Agence se décline sur deux axes : celui de la performance et du haut niveau, qui comprend le financement et l’évaluation des politiques de performance de chacune des fédérations olympiques, non olympiques et paralympiques. Au-delà de ce périmètre, le second axe concerne le sport pour tous avec une déclinaison principalement tournée vers les Territoires et les clubs. Il reste naturellement à inventer la déclinaison territoriale. Le GIP dans lequel s’inscrit l’Agence Nationale du Sport a une durée illimitée. Il est évident que l’Agence n’a pas vocation à servir seulement Paris 2024 même si cet événement sera un temps d’évaluation extrême. Elle englobe également Tokyo 2020 et Pékin 2022.

« Manager Général de la Haute Performance », est-ce un titre qui décrit bien ta fonction ?
Jean Castex, Délégué Interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques, est le président de l’Agence, dans une fonction qui n’est pas exécutive. Le Directeur Général de l’Agence, Frédéric Sanaur, en assure la gestion exécutive. Dans le périmètre de la performance, avec mon équipe, j’ai la charge d’élaborer une politique ambitieuse pour une action plus efficiente et des résultats nettement améliorés. 

Comment s’organise ta mission ?
Je m’engage car je crois que je peux être utile. L’expertise que j’ai accumulée au cours de ma carrière et la notoriété que l’on m’accorde, ont été des leviers utiles à la création de l’agence. Il a été admis de confier la performance à des experts pour apporter des solutions singulières en phase avec l’évolution du sport moderne. Nous avons de l’autonomie pour piloter et coordonner l’organisation du sport de haut niveau en France. Au travers des conventions d’objectifs, nous collaborons avec les fédérations pour élaborer leur projet de performance et nous leur allouons les moyens pour qu’ils le réalisent. Nous serons co-responsables de leurs résultats. Mon équipe est constituée d’anciens champions ou entraîneurs nationaux ou DTN qui ont longtemps fréquenté le sport au plus haut niveau. Nous allons nous adjoindre des experts dans des domaines où le sport français a pris du retard sur la concurrence (recherche, data, accompagnement psychologique…) et nous allons travailler sur la stabilité sociale des athlètes et des coaches.

Source : Fédération Française de HANDBALL

 

Trois questions à Claude Onesta

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