COUPE DE FRANCE le résumé du match par Emilie des Fondus
Ils en rêvaient, ils l’ont fait. Samedi soir, dans une Accor hôtel arena comble, garnie notamment de quelque 1600 supporters savoyards qui avaient effectué le déplacement l’espoir en bandoulière et les voix affûtées, les Chambériens ont décroché leur graal en s’imposant en finale de Coupe de France. Et ce au terme d’une rencontre maîtrisée de bout en bout face à Dunkerque.
Face à une tribune jaune survoltée dès avant l’entame de la finale, les Chambériens posaient dès l’entame leur griffe sur la rencontre et imposaient leur rythme à des Dunkerquois rapidement débordés. Fahrudin (8 buts) et Alexandre (8 buts), intenables, se muaient en cauchemar pour les Nordistes, inscrivant à eux deux les sept premiers buts savoyards (2-0, 3e ; 4-2, 8e ; 7-4, 12e). Collectivement à l’unisson, la formation chambérienne proposait une défense de fer sur laquelle butait immuablement l’attaque dunkerquoise, quand ce n’est pas Julien (10 arrêts) qui s’interposait, ne concédant que 6 buts durant les 28 premières minutes. Devant, les Jaune et noir ne manquaient pas d’exploiter les cages adverses désertées pour graver la marque (9-5, 16e ; 12-6, 20e ; 14-7, 29e). Et de fait, sous les vivats enthousiastes de leurs supporters, Quentin et ses coéquipiers regagnaient les vestiaires nantis d’une avance confortable (16-8, 30e).
N’en jetez plus, la coupe n’était pas pleine pour autant pour les Chambériens qui demeuraient imperturbables à la reprise. Intraitables malgré le sursaut des Dunkerquois. Implacables défensivement, efficaces offensivement, via Gerdas, Benjamin sur jets de 7 mètres, et les inévitables Alexandre et Fahrudin notamment (16-10, 32e ; 19-11, 38e ; 23-13, 43e ; 26-15, 49e). L’écart se creusait, le temps défilait et les espoirs prenaient davantage de corps côté savoyard. Et l’ambiance croissait à l’envi dans les rangs des supporters, harangués de plus belle par les Chambériens sur le terrain. Trois derniers buts d’Alexandre plus tard, sa formation pouvait enfin exulter pour de bon (31-21, 60e)…
Et la joie redoublait tant sur le terrain que dans les tribunes lorsque Quentin soulevait enfin cette coupe de France qui avait si longtemps joué les arlésiennes avec les Savoyards. Staff et joueurs pouvaient alors pleinement savourer, et partager leur bonheur avec leurs supporters de longues minutes durant, dans une ambiance effervescente. Une liesse qui n’était pas prête de retomber
Merci Emilie