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Publié par fean73

CDF #Rétro - Leclercq et Duée

Au terme d'un duel permanent, c'est après une première séance de tirs achevée sur une égalité, puis à la mort subite, que le Salon HBC Provence s'imposait 20 à 19, face à Bois-Colombes, pour remporter la Coupe de France départementale féminine 2013. Un souvenir encore très vivace pour la paire arbitrage composée par Mathilde Duée et Clémentine Leclercq. Cette dernière revient longuement sur cette journée particulière au P.O.P.B.

Elles ont fêté l’an passé leur 10e anniversaire. Celui d’une paire complice et associée sur le 40x20. Pourtant leur fusion n’avait rien d’évidente. « Nous avons été désignées pour arbitrer ensemble, sans nous connaître. Enfin si : nous étions adversaires au niveau national, dans les Hauts-de-France. On en rit encore, on s’est chacune exclamé : « oh non, pas elle. » Immédiatement, cela a fonctionné. On s’est trouvées. » Pour Mathilde Duée, ailière gauche du côté de Saint-Amand-Les Eaux (à l’époque en N2) et pour Clémentine Leclercq qui évoluait au HB Aulnoye Maubeuge Val de Sambre, leur avenir dans le handball est tout tracé. La complicité est immédiate, le plaisir de siffler ensemble, intacte, match après match. Après 3-4 saisons, le duo évolue déjà en G4. « Ce fut notre seule saison à ce niveau, nous sommes montées aussitôt et, pour tout dire, on ne s’attendait à rien d’autre. » C’est alors qu’un mail les fait basculer dans une autre dimension, bientôt dans l’immensité du P.O.P.B. « Nous avons immédiatement accepté mais la pression est montée peu à peu. Une finale départementale, c’est une grande responsabilité. » Ce samedi de mai 2013, les premiers supporters convergent vers l’antre parisien bordé par les jardins de Bercy. Bois-Colombes et HBC Provence se préparent pendant que

Elles ont fêté l’an passé leur 10e anniversaire. Celui d’une paire complice et associée sur le 40x20. Pourtant leur fusion n’avait rien d’évidente. « Nous avons été désignées pour arbitrer ensemble, sans nous connaître. Enfin si : nous étions adversaires au niveau national, dans les Hauts-de-France. On en rit encore, on s’est chacune exclamé : « oh non, pas elle. » Immédiatement, cela a fonctionné. On s’est trouvées. » Pour Mathilde Duée, ailière gauche du côté de Saint-Amand-Les Eaux (à l’époque en N2) et pour Clémentine Leclercq qui évoluait au HB Aulnoye Maubeuge Val de Sambre, leur avenir dans le handball est tout tracé. La complicité est immédiate, le plaisir de siffler ensemble, intacte, match après match. Après 3-4 saisons, le duo évolue déjà en G4. « Ce fut notre seule saison à ce niveau, nous sommes montées aussitôt et, pour tout dire, on ne s’attendait à rien d’autre. » C’est alors qu’un mail les fait basculer dans une autre dimension, bientôt dans l’immensité du P.O.P.B. « Nous avons immédiatement accepté mais la pression est montée peu à peu. Une finale départementale, c’est une grande responsabilité. » Ce samedi de mai 2013, les premiers supporters convergent vers l’antre parisien bordé par les jardins de Bercy. Bois-Colombes et HBC Provence se préparent pendant que Mathilde et Clémentine prennent leur marque avec Christian Lux, délégué à l’accompagnement des jeunes pousses. « Nous avons tout vécu intensément. En même temps, c’est passé à une telle vitesse. Nous en reparlons souvent ensemble. L’ascenseur émotionnel avait fonctionné à plein. »
 

 

Les souvenirs sont bien précis. « Au moment de rentrer dans la salle, nous étions rassemblées au niveau du point de corner. Puis, les poursuites se sont allumées… Rien que d’en reparler, j’ai la chair de poule. D’ailleurs, je me souviens que les larmes étaient montées. Oui, il y avait eu une grosse charge émotionnelle. » Le match débute et son lot d’incertitudes avec. « Nous savions que tout le gratin serait là. Il fallait bien siffler car forcément cela allait ressortir. Je donne toujours le coup d’envoi tandis que Mathilde a dû attendre un petit moment avant son premier coup de sifflet. Celui-là, elle l’a attendu avec une impatience décuplée. » Cette finale départementale féminine est tellement indécise que les prolongations laissent les deux formations dos-à-dos, avant des tirs aux buts favorables aux Provençales victorieuses des Franciliennes, au bout du suspense. Puis vient le podium, les embrassades et les honneurs. « Nous avions bien géré le money-time. Je me souviens d’un échange avec Joël Delplanque et François Garcia qui nous avaient félicité », raconte Clémentine Leclercq, professeure d’Espagnol tandis que Mathilde Duée est responsable du service jeunesse de la ville de Valenciennes. « Arbitrer à ce niveau, c’est comme un deuxième métier. Une activité qui nécessite de nous entraîner, de bien préparer les matches. Aussi de toujours anticiper nos déplacements car c’est
souvent un casse-tête. »



 

« Au travers de ce témoignage, nous voudrions remercier une personne, Christian Lux, qui avait été adorable en nous accompagnant sur cette journée particulière. » Les deux jeunes femmes n’ont plus recroisé l’ex-arbitre international mais dans quelques jours, il effectuera leur suivi sur un match de D2F. Clémentine et Mathilde évoluent désormais dans le Groupe Fédéral Excellence et elles visent toujours et encore de progresser. « Nous sommes plutôt pas mal classées dans ce groupe. Nous avons la chance d’être désignées pour aller siffler les finalités de la Martinique. On n’attend rien de particulier mais du coup, nous prenons un plaisir fou à recevoir ce type de récompenses. »

Source : Fédération Française de HANDBALL

CDF #Rétro - Leclercq et Duée

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