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Daniel Narcisse : « je joue les compétitions comme si c’était la dernière »
Dans quel état d’esprit abordes-tu cette semaine internationale ?
Bien sûr c’est difficile d’enchaîner sur tous les tableaux entre les objectifs du club et de l’équipe de France. Mais ces qualifications pour l’Euro 2018 sont aussi importantes. Se retrouver en équipe de France est toujours un moment sympa. C’est aussi agréable d’utiliser cette semaine pour continuer à avancer et partager nos idées en vue du prochain Mondial.
Lors de ces retrouvailles post-J.O., 25 joueurs sont rassemblés avec une réorganisation du staff. Comment s’est passée cette première journée ?
Après chaque compétition, chacun retrouve sa famille et retourne dans son club. Ce type de semaine nous permet de débriefer la compétition précédente. Pas mal de choses ont été dites avec beaucoup d’échanges pour préparer l’avenir de l’équipe de France. De plus, cette fois il y a un nouveau fonctionnement avec l’arrivée de Gino (Guillaume Gille).
Deux mois après les J.O., comment analyses-tu cette compétition et finalement doit-on se satisfaire de cette médaille d’argent ?
Les Jeux Olympiques représentent un moment rare et exceptionnel. Nous avons apporté une nouvelle médaille olympique au Handball et au sport français. Certes la déception de la défaite en finale est difficile à digérer mais il faut se souvenir des matches où on a vécu de grandes émotions et donné du plaisir à ceux qui nous suivent.
Par exemple face à l’Allemagne ? N’était-ce pas finalement un soulagement d’atteindre la finale ?
À chaque fois que nous abordons une compétition, on ne sait jamais où on arrivera finalement. Après avoir gagné deux fois d’affilée les J.O., atteindre à nouveau les demies, c’était une chance d’avoir une médaille. En battant l’Allemagne, nous avons encore réussi cette performance.
Tu as marqué les esprits avec ce but victorieux à quelques secondes du coup de sifflet final…
Cette demi-finale et ce dernier but ont marqué beaucoup de gens. Depuis les J.O., à Paris et lors de nos déplacements, on m’en parle souvent. C’est pour cela ce sport est génial : il permet de procurer du plaisir.
Si tu es sélectionné, le Mondial 2017 sera t-il ta dernière compétition avec les Bleus ?
Je joue les compétitions comme si c’était la dernière. Je prendrai les décisions quand il le faudra. Pour l’instant je me concentre car tout s’enchaîne si vite. Il y a trois jours les J.O. s’achevaient et demain c’est le Mondial qui se présente (rires). Je sais que ma carrière est plus derrière que devant moi mais j’ai aussi des objectifs avec le club et des échéances très excitantes. Avant les J.O., je ne savais pas si j’allais faire le Mondial. Aujourd’hui je me sens motivé et je crois compétitif pour participer au prochain mondial.
Sais-tu ce qui va se produire dimanche du côté de Liège ?
Quoi ?
Si je te dis que tu atteindras 300 sélections à l’occasion du match face à la Belgique…
Tu me l’apprends. Franchement je n’ai pas trop le temps de penser à toutes les sélections, je pense plutôt à celles qui arrivent que celles passées. Ça va vite, c’est comme les enfants, ils grandissent vite. Tout passe trop vite, il faut donc essayer de profiter de chaque moment.
Il y a dix-huit mois tu nous rapportais ton implication dans une société de matériel de Bureau. Où en es-tu et comment se dessine ton avenir ?
J’ai toujours été très intéressé par le monde de l’entreprise, par la notion d’entreprenariat. Je ne suis pas un investisseur inactif, je m’investis dans la vie des entreprises. Même si ce n’est pas mon domaine de prédilection, j’aime m’impliquer. Pour la société de matériel de bureau (Modern Buro), son développement se poursuit.
Tu fais partie des Experts qui suivent aussi la formation pour le Diplôme d’entraîneur…
Il faut penser à ce que l'on va faire après la carrière. La reconversion est hyper importante car une deuxième vie nous attend. Je crois que j’ai un vécu et une carrière qui m’invitent à faire quelque chose dans le Handball. Il est évidemment nécessaire de se former : ce diplôme viendra formaliser toutes les connaissances.
Tu as déjà gagné Ligue des Champions à deux reprises avec Kiel et c’est l’objectif majeur avec Paris SG HB. La pression ne grandit-elle pas saison après saison ?
Le club poursuit son évolution pour faire partie des meilleures équipes européennes. L’objectif est de bien figurer dans toutes compétitions mais si beaucoup de boulot a été fait, sur et en dehors du terrain, il faut se montrer patient. L’an passé nous avons fait un grand pas en accédant au Final Four mais la route est encore l
Bien sûr c’est difficile d’enchaîner sur tous les tableaux entre les objectifs du club et de l’équipe de France. Mais ces qualifications pour l’Euro 2018 sont aussi importantes. Se retrouver en équipe de France est toujours un moment sympa. C’est aussi agréable d’utiliser cette semaine pour continuer à avancer et partager nos idées en vue du prochain Mondial.
Lors de ces retrouvailles post-J.O., 25 joueurs sont rassemblés avec une réorganisation du staff. Comment s’est passée cette première journée ?
Après chaque compétition, chacun retrouve sa famille et retourne dans son club. Ce type de semaine nous permet de débriefer la compétition précédente. Pas mal de choses ont été dites avec beaucoup d’échanges pour préparer l’avenir de l’équipe de France. De plus, cette fois il y a un nouveau fonctionnement avec l’arrivée de Gino (Guillaume Gille).
Deux mois après les J.O., comment analyses-tu cette compétition et finalement doit-on se satisfaire de cette médaille d’argent ?
Les Jeux Olympiques représentent un moment rare et exceptionnel. Nous avons apporté une nouvelle médaille olympique au Handball et au sport français. Certes la déception de la défaite en finale est difficile à digérer mais il faut se souvenir des matches où on a vécu de grandes émotions et donné du plaisir à ceux qui nous suivent.
Par exemple face à l’Allemagne ? N’était-ce pas finalement un soulagement d’atteindre la finale ?
À chaque fois que nous abordons une compétition, on ne sait jamais où on arrivera finalement. Après avoir gagné deux fois d’affilée les J.O., atteindre à nouveau les demies, c’était une chance d’avoir une médaille. En battant l’Allemagne, nous avons encore réussi cette performance.
Tu as marqué les esprits avec ce but victorieux à quelques secondes du coup de sifflet final…
Cette demi-finale et ce dernier but ont marqué beaucoup de gens. Depuis les J.O., à Paris et lors de nos déplacements, on m’en parle souvent. C’est pour cela ce sport est génial : il permet de procurer du plaisir.
Si tu es sélectionné, le Mondial 2017 sera t-il ta dernière compétition avec les Bleus ?
Je joue les compétitions comme si c’était la dernière. Je prendrai les décisions quand il le faudra. Pour l’instant je me concentre car tout s’enchaîne si vite. Il y a trois jours les J.O. s’achevaient et demain c’est le Mondial qui se présente (rires). Je sais que ma carrière est plus derrière que devant moi mais j’ai aussi des objectifs avec le club et des échéances très excitantes. Avant les J.O., je ne savais pas si j’allais faire le Mondial. Aujourd’hui je me sens motivé et je crois compétitif pour participer au prochain mondial.
Sais-tu ce qui va se produire dimanche du côté de Liège ?
Quoi ?
Si je te dis que tu atteindras 300 sélections à l’occasion du match face à la Belgique…
Tu me l’apprends. Franchement je n’ai pas trop le temps de penser à toutes les sélections, je pense plutôt à celles qui arrivent que celles passées. Ça va vite, c’est comme les enfants, ils grandissent vite. Tout passe trop vite, il faut donc essayer de profiter de chaque moment.
Il y a dix-huit mois tu nous rapportais ton implication dans une société de matériel de Bureau. Où en es-tu et comment se dessine ton avenir ?
J’ai toujours été très intéressé par le monde de l’entreprise, par la notion d’entreprenariat. Je ne suis pas un investisseur inactif, je m’investis dans la vie des entreprises. Même si ce n’est pas mon domaine de prédilection, j’aime m’impliquer. Pour la société de matériel de bureau (Modern Buro), son développement se poursuit.
Tu fais partie des Experts qui suivent aussi la formation pour le Diplôme d’entraîneur…
Il faut penser à ce que l'on va faire après la carrière. La reconversion est hyper importante car une deuxième vie nous attend. Je crois que j’ai un vécu et une carrière qui m’invitent à faire quelque chose dans le Handball. Il est évidemment nécessaire de se former : ce diplôme viendra formaliser toutes les connaissances.
Tu as déjà gagné Ligue des Champions à deux reprises avec Kiel et c’est l’objectif majeur avec Paris SG HB. La pression ne grandit-elle pas saison après saison ?
Le club poursuit son évolution pour faire partie des meilleures équipes européennes. L’objectif est de bien figurer dans toutes compétitions mais si beaucoup de boulot a été fait, sur et en dehors du terrain, il faut se montrer patient. L’an passé nous avons fait un grand pas en accédant au Final Four mais la route est encore l
Source : fédération Française de Handball
