Laurent Munier donne son impression avant la rencontre CSH - PSG
4 Avril 2015 | France > Coupe de France
Jouer sur plusieurs tableaux n'est pas donné à tout le monde. Et à un moment de la saison, il y a des choix à faire. Cette nécessité conditionnera-t-elle l'issue des demi-finales de la coupe de France entre Nantes et Montpellier et Chambéry face à Paris ?
Chambéry - PSG, le Phare... forteresse imprenable ?
Malgré le week-end pascal, le Phare sera plein pour accueillir le PSG. La saison dernière, dans cette même épreuve, c'est en finale à Carpentier que les deux équipes s'étaient retrouvés et les Parisiens avaient pu soulever le trophée. « On ne peut pas parler de revanche, tempère Laurent Munier, le manager général de Chambéry, mais je pense qu'il vaut mieux les jouer maintenant que lorsqu'ils ont repris au mois de février. Ils sont engagés sur plusieurs tableaux avec en plus la Ligue des Champions. » En cette fin de saison, les Savoyards ont eux aussi toutes les raisons de maintenir la pression. A un point de St Raphaël et Dunkerque (actuels 3èmes), ils n'ont pas perdu l'espoir de monter sur le podium de D1. « Il y a la même intention dans les deux épreuves. En coupe, si on élimine Paris et sans sous-estimer Nantes ou Montpellier, la finale peut être plus abordable. En championnat, l'objectif est clair, nous voulons terminer 3èmes pour avoir des chances de décrocher l'Europe. » Mercredi, lors de la 19ème journée de LNH, Chambéry n'a pas rencontré trop de difficultés à se débarrasser de Créteil. Pour Paris en déplacement à Aix, la tâche a été moins facile. «Le problème avec Paris, soupire "Lolo" Munier, c'est que sur un match, ils peuvent aussi gagner avec 10 buts d'écart. On va tout faire pour les battre, on sait que c'est possible, ils ne se sont jamais imposé au Phare. » D'ailleurs, depuis début septembre, seul Tremblay s'y est illustré. Avec cette demi-finale de coupe à une semaine de la réception des Hongrois de Veszprém en Ligue des Champions (avec intercalée, la venue de Sélestat en LNH), le PSG de Philippe Gardent peut jouer une partie de sa saison sur deux rencontres. Mais avec l'avantage pour l'entraîneur francilien de disposer d'un effectif au complet et le retour au 1er plan de Luc Abalo. L'ailier droit ne souffre plus des adducteurs et a brillé (6/6) mercredi sur le parquet aixois. « On espère qu'il ne renouvellera pas ce genre de prestation contre nous, plaisante le manager chambérien.» Avec "Lucio", Mikkel Hansen et Titi Omeyer, Laurent Munier a parfaitement identifié les hommes-clé de cette équipe parisienne. « Malheureusement, ce ne sont pas les seuls. A nous d'être sérieux, patients et ne pas leur offrir trop facilement des ballons de contre-attaques.» Les Savoyards ont apparemment retenu la correction infligée par le PSG à Coubertin à la mi-février (35-23).
Yves Michel, sur HANDZONE